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Renforcement de la surveillance de la QAI en janvier 2023.

La qualité de l’air intérieur (QAI) est jusqu’à 9 fois plus polluée que l’air extérieur. Les sources de pollution dans un espace clos sont multiples et d’origine naturelle ou anthropique (dû à l’activité humaine). Elles peuvent provenir des matériaux de construction, de l’ameublement (peinture, colles, vernis), des produits d’entretien ménager, de la pollution extérieure, etc.

En Janvier 2023, tous les établissements recevant du public (ERP) sont soumis à des réglementations pour surveiller la qualité de l’air intérieur.

Quels types de polluants retrouve-t-on dans l’air ?

Les particules fines ou PM (Particulate Matter). Elles se classent en 2 catégories distinctes :

  • Les particules primaires. Issues de combustions liées à l’activité industrielle ou domestique, des transports, de l’agriculture et d’origine naturelle.
  • Les particules secondaires. Issues de réactions chimiques et physiques. Elles impliquent les oxydes d’azote (NOx), les composés organiques volatiles et le dioxyde de soufre (SO2).

On distingue plusieurs types de particules fines, classées selon leur taille :

  1. Les PM10 (d’une taille inférieure à 10 micromètres),
  2. Les PM2.5 (d’une taille inférieure à 2.5 micromètres).
Fumées de cheminées industrielles

Les risques pour la santé d’une mauvaise qualité de l’air intérieur

Si l’air intérieur n’est pas suffisamment renouvelé chaque jour, les personnes exposées aux polluants sont susceptibles de ressentir des effets à court et long terme sur leur santé. Une mauvaise qualité de l’air intérieur est responsable de troubles physiques :

  • Maux de tête,
  • Fatigue,
  • Irritation des yeux, du nez et de la gorge,
  • Asthme,
  • Allergies respiratoires.

Selon une étude réalisée sur 320 000 personnes, et publiée en septembre 2022, dans la revue américaine « Neurology », l’exposition aux particules fines PM 2.5 augmente le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) et respirer un air pollué augmente le risque de développer une maladie cardiovasculaire (Source : Le Monde).

Selon Santé publique France, l’exposition à court et long terme à la pollution atmosphérique est un facteur de risque. Elle est à l’origine de maladies aiguës et chroniques respiratoires et cardiovasculaires.

La pollution favorise l’inflammation et diminue la réponse immunitaire de l’organisme face aux infections. Il est donc raisonnable de considérer la pollution de l’air comme un cofacteur de morbi/mortalité par COVID-19.

Chaque année, 48 000 décès prématurés sont liés à la pollution de l’air extérieur. Aussi, 30% de la population développe une allergie respiratoire chaque année.

Renforcement de la réglementation pour améliorer la QAI des ERP

Information : Selon la fédération des métiers de l’air 50% des bâtiments neufs ont une ventilation défectueuse !

La surveillance et la mise en œuvre de solutions pour améliorer la qualité de l’air intérieur, sont devenues des enjeux majeurs de santé publique. « Le HCSP* recommande d’effectuer une aération des espaces clos des ERP en présence des personnes et d’ouvrir les fenêtres au moins 5 minutes toutes les heures. » (Source : Haut Conseil de la Santé Publique).

En 2013, le Plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur dans les espaces clos a été lancé par les ministères de l’Environnement et de la Santé.

La surveillance de la QAI est une obligation en vigueur depuis le 1er janvier 2018 dans les écoles maternelles, élémentaires et crèches. Depuis le 1er janvier 2020, cette surveillance s’est étendue pour les centres de loisir, collèges et lycées.

Au 1er janvier 2023, les établissements recevant du public (ERP) sont concernés par le Plan d’action sur la QAI. Il implique un contrôle des moyens d’aération et la détection des polluants en espaces clos.

Aussi, les diagnostics QAI réalisés tous les 7 ans dans les établissements, devront être fait annuellement. Les propriétaires et visiteurs des ERP devront évaluer chaque année les moyens d’aération des bâtiments. Ils devront aussi mesurer le taux de dioxyde de carbone pour indiquer le renouvellement de l’air intérieur.

Autre point, les propriétaires des établissements devront effectuer des mesures des polluants réglementaires au cours de la réalisation de travaux ou aménagements, susceptibles d’impacter la QAI.

Grâce à ces diagnostics, des mesures de prévention et de limitation de la diffusion des polluants en intérieur pourront être prises.

La crise du COVID-19 est partiellement responsable de la mise en place de ces nouvelles mesures. Les mesures sont à retrouver dans le guide complet de Ecologie Gouv.

Quelles solutions adopter pour améliorer la qualité de l’air dans les ERP ?

L’une des premières solutions, pour améliorer la qualité de l’air intérieur, est de supprimer les sources émettrices de polluants dans le bâtiment. Prenons comme exemple les matériaux de construction, mobilier, produits de nettoyage nocifs, etc.

Même si vous respectez ces contraintes, aucune action humaine n’est neutre et les polluants peuvent subsister dans les bâtiments. Alors il convient, dans la mesure du possible, de mettre en place des systèmes de ventilation (CTA), de filtration, de purification (purificateur d’air) et/ou de dépollution.

Enfin, ces installations doivent être pilotées, mesurées en continu, et entretenues durablement. Par exemple, dans le cas du purificateur d’air, il convient remplacer régulièrement les filtres.

Les capteurs de CO2 et les purificateurs d’air, répondent au besoin de surveillance et de maîtrise de la qualité de l’air intérieur.

Grâce à ses gammes de purificateurs d’air, adaptés aux différentes surfaces et volumes d’air de votre intérieur et équipés de filtres HEPA 13-14, AIR ET SANTÉ répond aux besoins des ERP. Ils viennent en aide pour se débarrasser des sources de pollutions qui viennent altérer la QAI.