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Changement de mode de vie à cause de la qualité de l’air

La pression que nous exerçons sur notre planète est-elle plus forte en ville ou à la campagne ? La qualité de l'air est-elle meilleure ? C’est des questions que nous pouvons légitimement nous poser aujourd’hui. L’étalement urbain contribue largement à augmenter le phénomène de pollution atmosphérique que nous connaissons depuis plusieurs années. La campagne est-elle réellement plus “écolo” que la ville ? Avec peu de transports en commun, l’éloignement des services publics de base, des maisons moins récentes, et donc moins bien isolées, rien n’est moins sûr. Pourtant, à la campagne, la vie en quasi-autonomie est possible. Intéressons-nous de plus près aux différents usages de chacun et à l’empreinte carbone laissée, en fonction des différences de modes de vie.

Certains français changent de vie pour une meilleure qualité de l'air

C’est une réalité que nous connaissons déjà depuis plusieurs années : l’exode urbain. Nombreux sont les citadins à changer radicalement de mode de vie pour se rapprocher des zones rurales. On observe un mouvement des populations, de la ville, vers la campagne, en grande partie parce que les citadins étouffent et espèrent que la qualité de l’air sera meilleure à l’extérieur des agglomérations. Certains fuient aussi le stress, et la pollution sonore. D’autres ne peuvent plus supporter le coût de la vie citadine. Dans la majorité des cas, la pollution de l’air figure parmi les raisons importantes de ce changement de mode de vie.

                                                     

Et pour cause : la pollution urbaine serait à l’origine de 1,3 million de décès chaque année dans le monde. Dans les villes, les habitants utilisent encore des combustibles issus de la biomasse, comme le bois ou le charbon. C’est l’une des raisons majeures de la détérioration de la qualité de l’air. Les gaz qui s’échappent de nos véhicules thermiques et des centrales énergétiques implantées à proximité des villes concourent aussi à la pollution urbaine. Concrètement, que recherchent les français faisant le choix de quitter la ville pour la campagne ? Selon l’INSEE : “les néo-ruraux, qui sont en grande majorité des familles, cherchent un meilleur cadre de vie, plus de confort, plus d'espace, plus de verdure, une meilleure qualité de l’air et moins de monde”.

Respire-t-on mieux réellement à la campagne qu'à la ville ?

La qualité de l’air à la campagne est-elle vraiment meilleure qu’en ville ? Il est nécessaire de se poser la question, car malgré les idées reçues, les zones rurales sont aussi polluées. En effet, l’air que respirent les néo-ruraux, n’est pas forcément plus sain. D’autres types de pollutions existent, notamment à cause de l’agriculture et du manque de transports en commun. Selon une étude de l’Observatoire du consommateur d’énergie : “les ménages qui habitent les petites villes ou les communes rurales ont une facture énergétique 23% plus élevée que la moyenne des ménages”. Cet écart provient des types de maisons. À la campagne, elles sont souvent individuelles, plus grandes et aux performances énergétiques plus faibles. L’addition de la mauvaise qualité thermique et de l’éloignement des services a tendance à accroître une mauvaise qualité de l’air.

Malgré les différents facteurs de pollution et leurs mesures, il semble que la qualité de l’air soit tout de même plus saine à la campagne. Santé Publique France révèle que dans les zones urbaines, la perte d’espérance de vie est de 10 mois en moyenne et que dans les zones rurales, elle serait de 9 mois. Les différences seraient donc minimes, car chaque zone géographique à ses particularités. Certaines campagnes, éloignées des usines et de la pollution urbaine, pourraient nous laisser croire que la qualité de l’air y est bien meilleure. Pourtant, il suffit qu’elles soient situées dans une cuvette ou proche d’un étang qui produirait des oxydes d’azote, pour que la qualité de l’air y soit aussi mauvaise qu’en ville.

Chez AIR ET SANTÉ, nous avons développé notre propre Indice de la Qualité de l'Air (IQA). Ce dernier est consultable à travers notre auto-diagnostic de l'air en ligne et gratuit. Cet IQA permet de consulter l'état de la pollution moyenne annuelle que vous soyez en ville ou à la campagne. Il est calculé à partir des concentrations annuelles en PM10 (particules fines de diamètre inférieur à 10 micromètres), en ozone (O3) et en dioxyde d’azote, recueillies grâce aux 300 stations de mesure de l’EEA.

                                                               

Il semblerait donc que la pollution de l’air ne s’arrête pas aux portes des villes. Que vous habitiez en zone urbaine ou rurale, à l’intérieur de vos habitations, la pollution atmosphérique s’accumule et peut avoir des effets néfastes sur votre santé. Chez AIR ET SANTÉ, nous avons conçu des purificateurs d’air, capables d’assainir l’air de votre maison ou de votre bureau, pour améliorer votre quotidien.