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AIR ET SANTÉ met à jour son indice de qualité de l'air

Station de mesure de la qualité de l'air en milieu rural (source : https://www.atmo-auvergnerhonealpes.fr/phototh%C3%A8que)

Chaque année, la société AIR ET SANTÉ met à jour son indicateur de qualité de l’air. Indispensable à l'autodiagnostic, cet indice estime sur une échelle de 1 à 10 le niveau de pollution de l’endroit de votre choix, à partir des moyennes annuelles observées. Ainsi, l'indicateur de qualité de l'air d'AIR ET SANTÉ vous aide à identifier vos besoins.

Comment évalue-t-on la qualité de l'air ?

En France, 18 Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA) surveillent la qualité de l'air. Ce sont les ATMOs et autres Airparif ou Air Breizh. Ces organisations installent et gèrent les stations de mesure des polluants présents dans l'atmosphère. 

Les données récoltées sont, notamment, les taux de concentration de polluants atmosphériques divers. Parmi ceux-ci : l’ozone (O3), le dioxyde d’azote (NO2) ou les particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM10). Ils sont collectés par des centaines de stations de captage réparties dans toutes la France.

Les stations de captage réalisent des mesures, et transmettent leurs résultats au Ministère de la transition écologique qui réalise les rapports officiels de qualité de l’air. Ces mesures sont aussi utilisées par les Agences Régionales de Santé et les Préfectures dans le cadre des politiques d'aménagement du territoire et des plans de déplacement. Mesurer la qualité de l'air est donc essentiel à l'évaluation et l'élaboration des mesures sanitaires relatives à la pollution aérienne :

  • Circulation alternée ;
  • Limitation des vitesses sur autoroutes et routes ;
  • Limitation des activités sportives en extérieur ;
  • Incitation à rester à l'intérieur (enfants, personnes âgées, asthmatiques..)

Que nous enseigne l'analyse de ces données?

La mise à jour de la base de données utilisée par AIR ET SANTE pour l’auto-diagnostic permet quelques remarques intéressantes au sujet de l’évolution de la qualité de l’air en France entre 2017 et 2018.

Une évolution contrastée

En effet, la présence de dioxyde d’azote a baissée dans la majorité des lieux où sont situées les stations de captage. Ce qui signifie qu'elle a baissé en France de façon générale (303 en baisse vs. 46 en augmentation). Une tendance à l’amélioration est également notable - quoique bien moins marquée - du côté des particules fines : leur concentration annuelle moyenne est également diminution dans 166 des stations de mesure, pour 119 “seulement” en augmentation. En revanche, la pollution à l’ozone s’aggrave sur tout le territoire avec 247 stations (sur 283) qui constatent une présence accrue de ce polluant. L’addition de ces 3 indicateurs donne une mesure de la qualité de l’air en général et, si 3 969 communes ont vu la qualité de leur air s’améliorer, dans 16 456 communes il s’est à l’inverse, dégradé. 

Enfin, parmi les villes qui enregistrent une dégradation importante de la qualité de leur air, se trouvent essentiellement des villes situées dans le Sud-Est, en bord de mer ou à la campagne. L’idée selon laquelle la pollution se cantonnerait aux grandes villes industrielles est donc définitivement dépassée : la pollution est bel et bien devenue l’affaire de tous.